La Rubrique du Poète : U.S.Arbois rencontre le R.C.Montceau Bourgogne

Sangliers à réaction

En un charmant petit mercredi soir, une Dacia blanche immatriculée dans le Doubs se mouvait dans la campagne franc-comtoise. On notait, sur la carrosserie, quelques stigmates, conséquences d’une utilisation intensive en milieu urbain. Une étude à la lumière noire de l’aile arrière-droite révélerait d’anciennes traces de vomissures riches en mayonnaise et en cordons bleus par paquet de douze.
L’intérieur dudit véhicule dévoilait l’allergie pathologique du conducteur vis-à-vis du rangement. En témoignaient les nombreux emballages de sandwichs qui émergeaient d’un sac poubelle à l’agonie. Les deux sièges avant du véhicule étaient occupés, du côté volant, par un pilier poète bien connu des services de sécurité des restaurants à volonté de la région, et du côté boîte à gant, par un grand ahuri à lunettes, doté par ailleurs d’une imposante choucroute rousse bouclée. Le duo était en route pour Arbois, avec l’intention manifeste de participer à l’entraînement de l’équipe de Rugby locale. Les kilomètres et les radars s’écoulaient tranquillement, la cité vigneronne s’approchait. Dans l’habitacle, on pouvait entendre – en sourdine – une version acoustique de You and I des Scorpions. Tout semblait bien se passer, lorsque soudain survint le drame, juste à la sortie d’un virage :
– Dis moi, Thibault, tu connais Aya Nakamura ?
Parcouru d’un frisson, le conducteur ignora la question et se crispa légèrement sur son volant, juste l’espace d’un instant.
– Tu connais pas ? insista le passager.
– Si, reconnut Thibault, pensant naïvement que la réponse mettrait un terme à cette discussion.
– Tu aimes bien ?
– Non.
– Ah.
Le silence reprit ses droits, pendant à peu près dix secondes, soit dix fois la durée d’un faux espoir.
– Je peux en mettre une chanson ? demanda alors Léni en dégainant son portable.
– Non.
– T’es sûr ?
– Oui.
– Juste une petite…
– Non.
– Tu en a déjà écouté ?
– Non.
– Du coup, comment tu sais que tu n’aimes pas ?
– Un jour, je me suis demandé si la bière au sirop de courge c’était bon, répondit Thibault après un moment de réflexion, depuis, j’ai appris que la curiosité ne menait pas toujours à des expériences agréables.
– Bon, du coup, j’en mets une chanson…
– NON !
– Pourquoi ?
– Parce que si tu ne ranges pas ton téléphone tout de suite, je le balance par la fenêtre !
– T’oseras pas.
– Chiche ?
Sur ces mots, il fit éloquemment descendre la vitre de son côté. La manivelle lui resta d’ailleurs dans la main. Il la remit en place d’un coup de poing agacé.
– Je suis sûr que tu n’oseras pas, répéta Léni, tu es trop respectueux.
– Ça, c’est toi qui le dit…
Le silence revint. You and I avait fait place à Fat Bottomed Girls de Queen. Mais au volume minimum, personne ne s’en rendit compte. Pessans fut dépassé, puis Samson. L’incident semblait oublié, puis une voix se mit à fredonner depuis le siège passager.
– Mmmmh… Gnégnégné, oooooh Djadja !
Quelques instants plus tard, au beau milieu d’un champ, Thibault remettait sa pelle dans son coffre, après avoir achevé de tasser la terre qui rebouchait le trou qu’il avait hâtivement creusé auparavant. Visiblement soulagé, il s’en retourna vers son siège, bien décidé à ne pas arriver en retard à l’entraînement.
– Tu sais, ton problème, c’est que tu manques de tolérance, lui lança un Léni enterré jusqu’au cou.
Sans répondre, le poète claqua la portière et démarra en trombe. Pour se détendre, il mit un peu Death métal grind core Norvégien avec le volume à fond. Enfin un peu de calme.
Et bien le bonjour, amis arboisiens, amies arboisiennes ! Revenons à la réalité après ce moment de (demi) fiction. Comme vous vous en serez douté, cette histoire n’est pas tout à fait vraie (je n’avais pas de pelle, j’ai dû creuser avec mes doigts). Ce qui est tout à fait vrai, en revanche, c’est que notre saison n’a pas débuté de la meilleure des manières, et ce n’est rien de le dire. Nous sommes revenus d’Autun avec une belle déconvenue dans les bagages et un petit rouge dans nos cartons. Bon, il n’y a pas encore de quoi sonner l’alerte (rouge) mais la mollesse montrée en terre autunoise est évidemment préoccupante. Une réaction saignante de nos sangliers était attendue ce week-end alors que nous accueillions l’autre équipe promue, vainqueurs de Montchanin la semaine précédente : Montceau-les-mines.
Un match qui s’annonçait d’ors et déjà compliqué, avec une victoire impérative pour pouvoir se maintenir dans la lutte. D’un autre côté, la réserve se devait de poursuivre sur sa lancée, et confirmer sa belle victoire de la semaine dernière. Il s’en est passé des choses, sous la pluie et dans le vent, et puisqu’on ne pouvait pas accueillir beaucoup de monde à l’Éthole, je m’en vais les conter pour tous les absents.

Le match de la réserve

Sans doute rassurée par sa prestation à l’extérieur, l’équipe réserve retrouvait la pelouse de l’Éthole avec une certaine sérénité, mais sans excès d’assurance. L’adversaire se respecte en toute circonstance : se croire à l’abri de la défaite peut être le premier pas vers la déconfiture.
L’équipe proposée en ce jour avait fière allure, sur le papier : de la jeunesse, de la vi… de l’expérience, de la nouveauté, aussi ! Ce qui me fait constater que je n’ai toujours pas souhaité la bienvenue aux nouveaux arrivants ! J’en ressens une grande honte. Bienvenue alors à Vincent, Thomas, Timothée 1 et à Timothée 2 qui vient nous donner un coup de main en double licence avec Censeau. Bienvenue à Enzo aussi dans le doute, car même si je l’ai déjà vu l’année dernière, je n’ai pas souvenance de l’avoir vu sur une feuille de match. Bienvenue dans la famille de l’US Arboisienne, les gars !
Les présentations étant faites, penchons nous sur le match :
Les arboisiens démarrèrent en trombe, avec beaucoup de rythme et de bonne volonté, mais la défense des visiteurs reste vigilante… au prix de quelques irrégularités. Après quelques tentatives infructueuses pour aller à l’essai, Barquette réclama son fameux tee répudié par la loi Evin et commença à enquiller les points : un, deux, puis trois pénalités entre la 16ème et la 22ème, une bataille âpre et puis ce fut l’heure d’épépiner les citrons avec les dents. 9-0
Cela commençait bien, mais on ne pouvait pas vraiment dire que le trou était fait et le match gagné. Les visiteurs offraient une belle opposition avec une défense parfois indisciplinée, mais ne laissant rien passer. La reprise n’offrit rien de différent durant le premier quart d’heure : légère domination arboisienne, mais hermétisme défensif de Montceau qui parvint même à ouvrir son compteur d’une pénalité : 9-3.
Imperturbable, Barquette répondit de sa vénérable botte. 12-3
Et puis les rouge et noir trouvèrent la faille : parvenus à proximité de l’en-but des visiteurs, Timothée 1 joua au près et aplatit derrière la ligne de craie… ou peut être dessus, voire même devant, pour ce que j’en sais, puisque depuis le terrain d’échauffement, on n’y voyait goutte, si j’ose dire, eut égards aux conditions météo. On a juste vu un tas d’hommes boueux, et entendu une clameur victorieuse. Ils ont fait le trou, s’est-on dit. 19-3 après la transformation d’un Barquette décidément très précieux : déjà 14 points aujourd’hui.
À ce moment-là, il restait une grosse vingtaine de minutes de jeu. Largement assez pour une réaction des visiteurs, il fallait bien le reconnaître. Ainsi, le relâchement était interdit. Zonzon fit tourner le banc pour que l’équipe garde le rythme, et tienne bon jusqu’au coup de sifflet final. Bien lui en prit, car Montceau eut finalement le dernier mot, d’un essai transformé marqué à cinq minutes de la clôture des débats. 19-10
Monsieur l’arbitre renvoya tout le monde aux vestiaires et les spectateurs laissèrent éclater leur contentement. Beau match encore de la part des réservistes : l’équipe tourne bien et de nombreux joueurs prometteurs tirent leur épingle du jeu. On a hâte de voir s’ils sont capables de confirmer à l’extérieur la semaine prochaine ! Bravo aux deux équipes pour ce match divertissant.

Le match de la première

La victoire d’une réserve est toujours un excellent apéritif pour une équipe première, mais comme nous avons pu le voir la semaine dernière, ce n’est pas toujours un gage de victoire. Bon, par contre, hors de question de refaire le coup à la maison. Nous avons la chance d’avoir l’opportunité de lancer notre saison à l’Éthole, il serait navrant de ne pas la saisir. Les sangliers sont donc entrés sur le terrain remontés comme des coucous et concentrés comme de la purée de tomates. Quelques minutes plus tard, trois pour être précis, Montceau menait 0-7. Outch ! Concentrés vous disiez ?
Pas tant que ça : sur une pénalité abordable tentée par le buteur des visiteurs, le ballon rebondit sur un poteau, et retombe dans les bras d’un joueur qui était monté, lequel s’en alla marquer sous les poteaux sans opposition. Le tout sous nos regards médusés. Grossière erreur des sangliers qui jurèrent, un peu tard, qu’on ne les y reprendrait plus. Ça fait du bien de jurer, parfois, et nous repartîmes de l’avant avec un peu plus de sérieux. La défense se comportait mieux que la semaine dernière, on avançait… Bon, on perdait quelques ballons aussi, puisque nous ne sommes pas parfaits, et surtout puisque nous faisions face à une belle équipe très bien organisée en défense, et sachant se montrer opportuniste en attaque.
En témoigne ce long coup de pied rasant qui acheva sa course à quelques centimètres de notre en-but. Quentin mésestima alors la situation : pensant le ballon toujours en mouvement, il posa un pied dans l’en-but et y ramena le cuir. Alors, oui, mais l’arbitre n’était pas de cet avis, et à vrai dire, nous non plus (il faut bien être honnête). Mêlée à 5, donc, au lieu du renvoi aux 22 espéré. Erreur de notre néo-15, mais personne dans l’équipe n’est assez blanc pour lui jeter la moindre pierre. Toujours est-il que suite à la mêlée qui suivit, Montceau parvint à se frayer un chemin jusqu’à l’en-but. En bout de ligne, et ce malgré un retour canon de grognon, le talonneur adverse aplatit derrière la ligne. Fâcheux, mais cela aurait pu être pire si la transformation avait été réussie. 0-12 à la 34ème minute.
Deux erreurs, deux essais, la coupe est pleine. Agacés, les arboisiens revinrent à la charge, bien décidés à s’installer dans le camp adverse. Étant contre le vent, nous peinions à sortir du nôtre sans heurts. Et puis, sous les nuages gris et la pluie qui continuait à crachiner, notre jeu sortit le bout de son nez et nous trouvâmes l’illumination. Harcelant sans relâche la ligne de défense adverse, nous parvînmes à planter la guitoune dans les 22 de Montceau. Votre serviteur fut proche de marquer son deuxième essai en autant de match, mais une défense judicieuse repoussa l’échéance. Peu de temps après la mêlée qui s’ensuivit. Les trois-quarts manœuvrèrent à merveille, et Polo plongea derrière la ligne blanche. Hugo se chargea de la transformation, et à la mi-temps, nous n’étions plus menés que 7-12.
Compte tenu de notre première mi-temps catass, ce n’était pas cher payé. Sereins, nous nous promîmes de conserver ce rythme pendant la seconde période. De leur côté, Montceau se promit sans doute de tenir bon, voire d’enfoncer le clou. Une de ces deux promesses ne fut pas tenue. Les arboisiens revinrent aux affaires avec d’autres intentions, et avec le vent dans le dos, ce qui n’est pas rien. Nous nous frayâmes un chemin vers les 5 mètres adverses, et après une bonne alternance que l’on n’avait plus vu depuis bien longtemps, Léni se faufila jusqu’à la terre promise. Transformation réussie par Hugo 14-12 et enfin, nous reprenons l’initiative. Les supporters rugissent de bonheur.
Mais le match est loin d’être fini, car Montceau est loin d’être largué, que ce soit physiquement ou comptablement. De plus, les arboisiens ne se facilitèrent pas la tâche sur les coups de pieds de renvoi. Nos sorties de camps étaient laborieuses, et Montceau en profitait pour maintenir une certaine pression sur nos lignes. Mais nous tînmes bon, et à chaque fois que nous parvenions à revenir dans leur camp, avec l’appui du vent, nous concrétisions l’action par une pénalité. Une fois, deux fois, trois fois… Adjugé ! Neuf points dans la besace. 23-12, dont 13 au crédit de Hugo qui s’affiche de plus en plus comme le buteur fiable qui nous manquait tant l’année dernière.
Montceau jeta ses dernières forces dans la bataille, mais la messe était dite, et le score n’évolua plus jusqu’au coup de sifflet final. Nous pûmes alors laisser éclater notre joie. Qu’elle fut belle, cette victoire ! Quel beau visage affiché malgré le temps pourri et les essais un peu bêtement encaissés. Il y eut du sérieux, de la maîtrise et une sérénité inébranlable. C’est un vrai bonheur de commencer véritablement la saison là-dessus. Et devant nos supporters, s’il vous plaît ! Bravo aux deux équipes pour ce beau match, viril, mais loyal. Il fut beau à regarder, et la collation n’en fut que plus agréable, malgré les mesures anti-COVID qui nous imposèrent de délaisser notre club-house et le buffet habituel, remplacé par une distribution de rations sous le chapiteau.
C’est moins fun que nos vieilles pierres, mais bon, c’est comme ça. Quoi qu’il en soit, bonne fin de saison à Montceau les mines, et à charge de revanche lors de la phase retour. Merci à tous pour ce dimanche au temps pourri, mais néanmoins chaleureux. On se déplacera la semaine prochaine sur les terres de St-Apollinaire, pour faire un match qui n’eut jamais lieu l’année précédente. Notre retour à l’Éthole se fera le 18 Octobre, avec la réception de Verdun. Portez-vous bien en attendant, on n’est pas encore sorti du COVID.

Épilogue :

Dans les ténèbres glaciales de la nuit, une silhouette masculine armée d’une pelle se dirige à pas fatigués vers un coin de verdure qui ne semble pas différent d’un autre. L’homme s’arrêta, planta la pelle dans le sol avec lassitude puis déclara :
– Ok, tu as fait peur aux vaches et tu nous as cassé les oreilles… pour ne pas dire autre chose, pendant toute la journée… Tu as gagné ! Je te propose un truc : tu arrêtes de chanter, et je te déterre. On est d’accord ?
– Ok, djadja !

Les scores : Deux victoire, ce dimanche :

19-10 pour la réserve
23-12 pour la première ! Gruiiiiik !

La Rubrique du Poète : U.S.Arbois rencontre l’A.S.Autun

Honneur à la réserve

Florian Maire est un homme comme les autres, avec ses amis, ses amours et ses emmerdes. Mais comme tout être humain commun, il a aussi des rêves. Les rêves sont une force motrice non négligeable sur la personne humaine. Ils peuvent faire voyager très loin, vers des horizons parfois radicalement différents de la verte prairie de notre zone de confort. À l’heure où un sauteur à ski se reconvertit au cyclisme pour (presque) gagner le tour de France, personne n’en doutera. Désireux donc d’explorer d’autres sports que le poussage de cailloux, Florian Maire délaissa le football pour aller taquiner la balle ovale.
Il n’y a là rien d’absurde, se disait-il. Après tout, ma vivacité, ma vitesse, ma technique au pied, ainsi que ma modestie ne sauraient les laisser de marbre. Ignorant donc les bougonnements maternels, Florian Maire s’en alla essayer le Rugby. Tout allait bien se passer. Quelques semaines plus tard, le chirurgien n’en croyait pas ses yeux.
– Alors pour être honnête, les contusions n’ont rien d’extraordinaire ; les bleus, les bosses, tout ça, c’est très commun… Le pied qui a doublé de volume, passe encore… Mais les côtes flottantes qui ressortent par les oreilles, je dois avouer qu’en trente ans de carrière, je n’avais jamais vu ça ! Vous m’entendez, monsieur Maire ? Clignez des yeux, si vous m’entendez ! Oui ? Parfait. Bon, ceci dit, il n’y a là rien de dangereux pour votre vie, tant que vous n’éternuez pas trop fort… Et si ça peut vous redonner le sourire, dîtes vous qu’avec votre genou retourné, vous pourrez vous gratter le nez avec les orteils, le temps que vos fractures aux doigts guérissent… Allez, on se revoit au bloc, monsieur Maire, le docteur Le Goff, votre anesthésiste, va bientôt passer vous voir. Et le praticien s’en fut d’un pas pressé, loin de ce tas de plâtre et de bandelettes qui l’effrayait quelque peu. Il laissa seul un Florian Maire vaguement contrarié par la tournure des événements. Sa mâchoire étant restée sur le terrain, il ne put s’exprimer sa pensée que dans le silence de son esprit.
– Putain, mais qu’est-ce que je fous là, moi ?
Mais non, je rigole, il s’est pas retourné le genou. Bref, trêve de plaisanterie, avant que toutes les mères de France et de Navarre n’aille retirer manu militari leur gamin(e)s de l’école de Rugby, tout ceci n’est que fiction, si ce n’est l’ultime tirade de notre ami Florian ainsi que son pied hypertrophié. C’est vilain de rire des malheurs d’autrui, je sais, mais nous sommes des sangliers, et les truies, ça nous connaît.
Rebref, continuez à faire du Rugby, même si vous venez de la danse classique, et si d’aventure cela ne vous plaît pas, continuez à faire du sport, votre corps vous remerciera. Et ne mangez pas trop gras, ni trop salé, ni trop sucré. Sauf si c’est un mont d’or chaud avec de la charcut’ et un bon verre de blanc, là aussi, votre corps vous remerciera (si si). Bien, ceci dit, revenons un instant à la vie réelle de la réalité véritable : il y avait un petit quelque chose qui recommençait ce dimanche… Qui a dit la saison du mont d’or ? Te caches pas, Camille, on sait que c’est toi ! Et tu es en retard de dix jours ! Non, non, du coup, pas le Mont d’or… Un je ne sais quoi avec un ballon ovale et des bourguignons… Oui ! Vous avez deviné ! C’est une nouvelle saison rugbystique qui a commencé !
Nouvelles têtes, nouveaux shorts, nouvelles chaussettes, très fiers, on les porte, et c’est parti pour la fête. L’exercice tronqué de la saison dernière avait vu des arboisiens euphoriques accrocher le podium, mais la vérité d’une saison n’est pas nécessairement la vérité de la suivante. Ainsi c’est avec l’objectif du maintien que les sangliers ont effectué leur préparation estivale. Le seul match de préparation que nous avons pu effectuer n’ayant pas pu gommer toutes les imprécisions de notre groupe, somme toute, en reconstruction, nous nous sommes déplacés chez le promu Autunois sans trop savoir ce que nous allions y trouver. Premier bémol, il n’y eut pas besoin de faire trop d’efforts pour pratiquer la distanciation sociale dans le bus : criant manque d’effectif pour préparer deux matchs. C’est ennuyeux, pour être poli. Tant pis, il va falloir faire avec. Promu ou pas, ça va piquer.

Le match de la réserve

Paradoxalement, le groupe des réservistes est peut être celui qui a le plus de vécu rugbystique. En effet, il y eut le toucher face à Morez, et un entraînement dirigé face à Censeau pour s’aguerrir, là où la première n’eut « que » la réserve de Pontarlier pour se préparer à la reprise. De là à dire que nos réservistes partaient favoris, sans doute pas, tant nous avancions dans le flou. Bon, tout de même, nous avions un troisième ligne de 130 kilos… Non pardon, une troisième ligne qui pesait en tout 130 kilos à eux trois. Juju Crinquand, Arthur Barboux et Léon Vuillet, excusez du peu, mais c’est quand même une troisième ligne de choc. Il n’y avait que Léon pour y apporter un peu de gras, c’est dire ! Tout fous le camp, pauvres gens ! Enfin bon… En regardant le reste de l’effectif, on se dit quand même qu’il y a des bonnes individualités, et qu’il y a de quoi faire un bon match.
Le début de la rencontre à de quoi nous donner raison. Quelques grains de sable viennent enrayer la machine de temps en temps, mais elle a l’air de bien tourner… Antoine file à l’essai après un bon mouvement collectif, et Barquette se charge de convertir, avec succès. 0-7
Les locaux se défendent plutôt bien et tirent parti des erreurs arboisiennes. Ils ne tardent pas à réduire le score. 3-7. Vexé, Barquette réplique 3-10
Vexés, les Autunois répliquent avec un essai transformé. 10-10
Barquette ne réplique pas, cette fois, mais on peut supposer qu’il était quand même vexé. Léon, tout juste revenu d’un carton jaune, crocheta dans la défense, et alla marquer en solitaire 10-17 après transformation.
Les points arboisiens fusent, mais Autun ne se laisse pas distancer et égalise à nouveau 17-17
La mi-temps approche, et les arboisiens ont un peu de mal à trouver les intervalles gagnants. Il manque un peu de précision dans la dernière passe, mais à part ça, le match semble tout à fait dans leurs cordes. La preuve, Pierre Revelon parvient à marquer en force juste avant la pause. 17-22
Le trou n’est pas fait, mais les arboisiens semblent dominer la rencontre. Il ne faut surtout pas se relâcher, car les Autunois ne sont pas bien loin. À la reprise, les sangliers repartent du bon sabot, et Tim, alias Slip-Man, s’en va planter un essai en bout de ligne. La conversion est assurée : 17-29 et là on commence à se dire que ça sent bon, mais les Autunois n’entendent pas cette odeur de cette oreille, ils ripostent vaillamment et recollent 24-29 après un essai transformé. Cette réaction fut cependant leur chant de cygne, car les arboisiens ne laissèrent plus rien passer. Gabin marqua à l’aide des en-avants dans l’en-but dont il a le secret : essai de pénalité. 17-36
Le confrère fouteux de Florian (lequel était depuis longtemps déjà sorti en boitillant sur un pied en forme de montgolfière), Bastien, alias la toile de maître sur pattes, y alla également de son essai. Polo en fit de même à peine rentré sur le terrain, et Enzo apporta une conclusion aux débats : 24-43, puis 24-50, puis 24-55 en l’absence de transformation. L’officiel siffla ensuite la fin de la foire, et il fut temps de compter les bouses. Très beau match de nos réservistes : ils furent nombreux à se mettre en valeur : Mika et Tom, particulièrement. Camille et sa claquette aussi, mais avait-on vraiment envie de voir ça ? La question se pose…
Au final, le bonus est pris, et bien pris, et tout l’effectif aura pu se rassurer. C’est très bien, et il y a de quoi donner des idées à l’équipe première.

Le match de la première

L’effectif de l’équipe fanion était loin d’être dégueulasse, lui aussi, mais un peu dégarni au niveau du banc, hélas. Nous allions devoir faire les 80 minutes sans un seul remplaçant frais, et sans Florian, puisque la bosse sur son pied a tellement gonflé, qu’elle vient d’inventer la roue et de déclarer son indépendance. Pas le droit à l’erreur, donc. Pas de fautes et de cartons jaunes, donc… 12 minutes plus tard, Autun menait 9-0, gavé des pénalités arboisiennes.
Oui, je sais, on a vu mieux, comme début de match. D’autant que Léni venait de se faire envoyer au frigo, la faute aux fautes répétées (jeu de mots intéressant, non ?). Les rouge et noir tinrent bon, à XIV contre XV, et le retour de Léni coïncida, (purement par hasard) avec une réaction arboisienne : 9-3 après une pénalité marquée par Hugo.
Deux minutes plus tard, les locaux répliquaient avec un essai en force, mais écopaient peu après à leur tour d’un carton jaune et se retrouvaient alors en difficulté. Neuf minutes plus tard, une pénaltouche à cinq mètres de leur en-but venaient les embarrasser. Nous testâmes alors à l’occasion notre fameuse combinaison surprise : le lob du sauteur pour le couillon en couverture juste derrière le bloc.
Ce fut le jour de chance du couillon en question : héritant de la gonfle avec un boulevard s’étalant devant lui, il s’élança avec une lenteur caractéristique, résista au défenseur qui se replaçait en catastrophe et tendit les bras pour aplatir de justesse. Oui, ce couillon, c’était mézigue, vous avez deviné. Mais c’était facile, la lenteur était un gros indice. Cerise sur le gâteau, je viens de vérifier, et cette fois, c’est bien mon nom qui apparaît sur le site de la ffr. Non mais.
16-10 après la transformation de Hugo, et il n’y eut rien de neuf avant l’heure de la pause. Si ce n’était un regain de forme de nos sangliers. Les mouches avaient l’air de changer d’âne, comme qui dirait.
Un deuxième carton jaune pour les locaux nous confortèrent dans cet avis, mais nous ne sûmes pas en profiter. Une maladresse sur une pénaltouche avec essai en sus qui nous tendait les bras, et nous fûmes renvoyé dans notre camp. Hugo reçut à son tour un carton jaune et le score passa à 19-10.
Tout alla de mal en pis. Essai de pénalité à la 53ème 26-10, et 10 minutes plus tard, Nino recevait un carton rouge pour contestation. Sincèrement, ce fut à la surprise générale. Les locaux sécurisèrent le score : 29-10
Puis, ils gérèrent le reste de la rencontre, contenant nos ultimes assauts et nos dernières forces dans la bataille. Le score ne bougea plus. Il y eut une dernière pénaltouche dans le camp arboisien, une dernière offensive autunoise qui s’acheva sur un en-avant. L’arbitre siffla une dernière fois et la poussière put retomber sur le terrain. Bon, au moins, on ne les a pas laissé prendre le bonus, ce qui est une maigre consolation.
Pour le reste, la discipline a failli, et les rouge et bleu en ont parfaitement profité. Bravo à eux, ils ont pris le match par le bon bout. Tout le contraire de nous, en somme. Certains seraient prompt à faire des reproches à l’arbitre, mais le fait est que les 10 commandements du chef s’appliquent ici : l’arbitre à toujours raison. Et du reste, la majorité des pénalités encaissées l’ont été sur des fautes indiscutables. Quoiqu’on en dise nous sommes les premiers coupables de cet échec. Il va falloir se reprendre la semaine prochaine, à la maison, face à Montceau les mines, mais ce ne sera pas de la tarte, loin de là. N’oublions pas qu’ils ont battu Montchanin. Comme quoi, les promus montrent les dents.
Bon, ceci dit, il n’est pas question de tomber dans la sinistrose : voyons cette déconvenue comme une leçon, nous sommes loin d’être prêts, et il nous faut retourner bosser et garder notre envie intacte. Oui, retrouver de l’effectif aussi, mais surtout, rendre honneur à la réserve qui a glané une très belle victoire à l’extérieur.
Restons optimistes, ce qui est fait est fait : « C’est comme ça » comme le chantait l’amie Catherine. Ce n’est que le début de la saison, nous devons, et nous allons faire mieux.

Les scores :

24-55 pour la réserve : belle victoire.
29-10 pour la première, triste défaite
Les contrepèteries, des faciles, aujourd’hui
Un fute de pion
La pente brûle

Le retour de la Rubrique du poète

La Rubrique du poète est de retour pour la rencontre entre la réserve de l’U.S.Arbois et de le R.C.Morez, ainsi que l’équipe première et le C.A.Pontarlier Rugby le samedi 5 septembre !

J’veux du cuir

Oui, j’veux du cuir, et sans moustache, de préférence, si ça ne vous fait rien. Le cuir, pour ceux qui ne sont pas au fait du jargon rugbystique parfois un peu opaque, c’est la même chose que la gonfle. Le ballon, quoi… Du cuir, on n’en a pas beaucoup vu, ces derniers temps. On était lancé plein badin vers la fin de saison, avec en point de mire un podium accrochable, et éventuellement, des championnats de France, allez savoir… Et après cela, la journée des copains, cette chouette fête pour célébrer la fin de la saison, et l’arrivée des beaux jours. Tout allait bien…

On entendait d’étranges rumeurs, untel aurait fauté avec un pangolin, ou en fait non, une chauve-souris. Mais on se sentait loin de tout ça, un peu comme si le nuage de Tchernobyl était resté à nos frontières pour monter la garde, et cramer la gueule – fut elle couronnée – du virus, au cas où il aurait été assez con pour s’en venir voir par chez nous si l’herbe y était plus verte.
C’était un peu bête. C’était comme le caprice d’un enfant au restaurant des micro-organisme, s’écroulant en pleurant « Naaan, j’veux pas du coronaaaa ! »

Oui, mais voilà, les micro-organismes, et la science en général, se foutent complètement de nos émotions. En leur temps, certains étaient outrés que l’on viennent leur rebattre les oreilles de cette ridicule histoire de Terre qui tournait. En leur temps, certains se sont vu beaucoup trop beau pour être considéré de la même famille que les singes. Oui, mais… Eppur si muove, comme l’aurait dit Galilée… Et si l’on compare un bonobo qui se gratte les couilles, au français lambda devant un match à la télé, on ne peut que noter une étrange ressemblance… Bref, qu’on le veuille ou non, le corona est arrivé, et de facto, le rugby est parti. Il nous a fallu prendre notre mal en patience en attendant son retour. Et par retour, j’entends le retour du rugby total, pas celui des entraînements sans ballon, limite en tenue étanche. Bon, je rigole un peu, à ce propos, c’était pas le sommet du fun, mais au moins on s’est revu, et ça nous a fait le plus grand bien.

Et enfin, nous avons appris le retour du Rugby, le vrai Rugby, avec des gros cinq, des gros culs, woho ! Et on s’est rendu compte qu’avec la neutralisation de la saison précédente, il n’y aurait point de champion Promotion Honneur 2020… Le bouclier resterait donc en garage mort dans le local pour une année encore ! C’est un peu idiot, mais j’avoue que cette pensée m’a tiré un sourire, ce qui en cette période morose, valait son pesant en cacahuètes. Alors certes, on n’était pas sorti de la mouise pour autant, car le corona était toujours là, il nous guettait, prêt à nous pourrir la vie à la première occasion. Exit donc le premier match de préparation contre l’EMBAR, et pour tout dire, le match suivant prévu contre la réserve de Pontarlier a eu chaud au fesses. Finalement, et à notre grand bonheur, les réservistes pontissaliens ont pu se déplacer, pour se joindre à nous, et à Morez, pour un bel après-midi de Rugby en terre arboisienne. Au programme donc ce dimanche : La réserve de l’USA contre Morez, et l’USA contre la réserve du CAP Rugby.

Réserve USA vs Morez

On avait prévu un match tout ce qu’il y avait de plus normal, quoique légèrement raccourci. Mais piégé par le rythme étrange de cette nouvelle année rugbystique, Morez ne comptait pas suffisamment de joueurs licenciés pour que monsieur l’arbitre consente à arbitrer un match total. Il fallut donc choisir entre ne rien faire, et jouer à toucher. Le choix fut rapide. Si la buvette avait été ouverte, le choix aurait peut être été un chouïa plus difficile, remarquez, mais corona oblige, les tireuses resteraient muettes pendant les rencontres. Nous jouâmes donc à toucher : deux mi-temps de 20 minutes, toucher deux mains au niveau du short pour stopper les bonshommes. Ni mauls ni rucks, bien sûr, et un étayage obligatoire avant de relayer. Ok, alors c’est parti mon kiki. Ce n’était certes pas du rugby total, mais le spectacle fut néanmoins plaisant. Les deux équipes jouèrent le jeu, sans rechigner, et un bon jeu, qui plus est. Arbois se concentra pour installer une belle circulation de ballon. Peu de franchissements, certes, mais on était là pour bosser.

Bien entendu, tout ne fut pas d’une propreté exemplaire, et Morez sut exploiter les petites scories qui émaillèrent les passes arboisiennes. Comme leur jeu à eux était fort loin d’être dégueulasse, il exploitèrent tant et si bien qu’ils furent les premier à scorer, bien aidés il est vrai, par Polo, ayant confondu short et t-shirt, et s’étant arrêté après avoir cru toucher. 0-7 après transformation.

C’est un peu bête comme essai, mais bon… L’ami Polo avait tellement envie de jouer normalement, il a eu un peu de mal à s’adapter, ce qui n’est pas bien grave. N’empêche qu’il va falloir marquer pour recoller, maintenant ! Parce que amical ou pas, toucher ou pas, il faut quand même rester compétitif. On est là pour jouer, mais aussi pour gagner. La réplique ne se fit pas trop attendre, et Léni ne tarda pas à prendre un intervalle pour marquer. 7-7 après transformation.

Et puis ce fut la mi-temps, et du point de vue du score, ce fut pour ainsi dire la fin du match. Les changements opérés n’eurent que peu d’influence, mais il faut dire que le toucher à XV ne laisse que peu d’espaces. Et il faut aussi dire que Morez joua très bien le coup. Bref, égalité à la fin de la foire. On se quitte bons amis, et il faut bien l’avouer, on s’est quand même bien amusé. C’était peut être du rugby toucher, mais c’était du rugby ; mon amour de Rugby. Rugby à Morez mio, comme le disent nos charmants voisins transalpins.

USA vs Réserve de Pontus

Le match démarra plus tard que prévu, mais il démarra tout de même, et quelque part, ce n’était pas un mal, car jouer sous le cagnard, ce n’est pas une sinécure. Le rugby ça tient chaud, comme le dit la chanson, mais dans tous les sens du terme. Bref, le coup d’envoi fut sifflé, enfin. Plus qu’un simple coup d’envoi, cela sonnait comme le coup d’envoi de la saison. Arbois commença mieux la partie que les visiteurs. les rouge et noir imposèrent leur rythme et ne tardèrent pas à trouver une touche intéressante, pas trop loin de l’en-but pontissalien. Depuis quelques saisons, il est admis que la touche est un de nos points forts. Après cette longue pause sanitaire, allions nous pouvoir briller à nouveau dans ce domaine ?

Propulsé tel une fusée dans le ciel de la Guyane, Gabin ouvrit les deux bennes qui lui font office de main pour capter le ballon et retrouva la terre ferme. Ce fut un peu chaotique, désaxé de partout, le maul acheva tout de même sa course en terre promise. Appelons ça un essai collectif de Gabin. 5-0, la transformation passant à côté des poteaux.

Bon début de match des sangliers arboisiens. La défense fait le taf, l’attaque est sérieuse sans forcément être flamboyante. Pour le moment, tout va bien madame la marquise. Mais nous commîmes alors l’erreur de tomber dans le rythme adverse, et tout se délita peu à peu. La pression changea de camp, Arbois passa de chasseur à chassé et ne put rien faire pour éviter un essai en force des visiteurs. 5-5 pas de transformation non plus.

Arbois tenta de se reprendre. Une possession de balle bien jouée nous amena jusqu’aux 22 adverses, dans lesquels un joueur de Pontarlier se rendit coupable d’un plaquage retourné sur Alban. Il s’ensuivit une pénaltouche qui s’acheva en eau de boudin. Pontarlier reprit la main, et retourna au charbon. Les visiteurs marquèrent un nouvel essai, malgré leur infériorité numérique. 5-10, et cela fut tout pour la première mi-temps.

Pas de doute, ça pique fort. Mais ça fait du bien d’avoir mal de nouveau, paradoxalement. Par ailleurs, rien n’est perdu pour le moment, il n’y a que 5 ponts d’écart, et si nous parvenions à remettre notre empreinte sur le jeu, tout était possible. Quelques changements eurent lieu, et en avant Guingamp. Las, Pontarlier nous joua un superbe coup de pied de renvoi récupéré. Quelques jolis off-loads plus tard, et ce fut la ligne de craie. 5-17 après transformation.

Sonnés, les arboisiens accusèrent le coup et se mirent à stagner dans leurs travers trop frontaux. On vit certes Alban en culbuter plus d’un, mais cela ne suffisait pas à déstabiliser la solide ligne de défense pontissalienne. Je dois bien avouer, j’ai oublié de compter les essais, mais il me semble que Pontarlier en marqua trois ou quatre supplémentaires. Si quelqu’un a compté, je l’encourage à le faire savoir. Dans les dix dernières minutes de la rencontre, Arbois se reprit. Une belle percée sur la droite du terrain s’acheva dix mètres avant l’en-but. Mais Steve prit le relais et alla marquer en force. 12-30 environ après la transformation.

Nous crûmes bien avoir le dernier mot, mais Pontarlier parvint à marquer un nouvel essai pour conclure les débats. 12-37, disons, ce qui n’est pas une branlée, mais ressemble quand même à une belle rouste. Mais nous ne retiendrons pas le score, nous retiendrons les points positifs et négatifs, nous insisterons sur les premiers, et tâcherons de corriger les seconds. Et puis… Merde ! On a rejoué au Rugby, tout de même ! Ce n’est pas rien ! et re-merde ! Je retrouve ma plume ! Je ne vous raconte pas où je l’avait laissée, pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes. Il paraît que les résumés étaient très attendus, mais par moi aussi. Vous m’avez manqué. Puisse cette saison se poursuivre le plus longtemps possible, on en a gros.

Rappel des scores :
7-7 en réserve, et une voix enrouée pour l’arbitre, après avoir plus crié « Touché » que pendant un TP de proctologie.

12-37 à peu près pour l’équipe première, l’arbitre ayant eu le temps de reprendre de la voix.

Et puisqu’on en est à la reprise des bonnes habitudes, voici deux contrepèteries :

La philantropie de l’ouvrier charpentier

Le pont du quai

Elles ne sont pas de moi, mais elles sont gratuites.

Bises poilues.

Procédure d’inscription et licences pour la saison 2020-2021

Pour préparer au mieux la saison 2020-2021, vous trouverez ci-dessous la procédure d’inscription à l’U.S.Arbois ainsi que tous les documents nécessaires pour vous inscrire.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter Raphaël Tourneur, au 06 70 77 89 62 ou par mail : raphael.tourneur@laposte.net

Sportivement,

Le club de L’U.S.Arbois

Procédure Inscription; Fiche de renseignemts EDR Jeunes; Fiche de renseignemts Senior;

Autorisation_Parentale_autorisation_de_soinsautorisation_de_soins

Réunion des éducateurs

Réunion des éducateurs

Bonjour tout le monde !

Samedi 20 juin, les éducateurs de l’école de rugby, les entraîneurs des équipes sénior ainsi que le président de l’U.S.Arbois, se sont réunis afin de faire un bilan de cette année et pour préparer la saison prochaine, ainsi que le retour de nos p’tit cèpes à l’Ethole.

Ne vous inquiétez pas, on pense à eux et on est pressé de revoir nos p’tits cèpes !

 

Message du Président de l’U.S.Arbois

Nous espérons que vous et vos proches, vous portez bien. Notre président, Michel Brune, souhaite vous passer un petit message :

Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous, ainsi que vos proches, allez bien.

Peut-être le savez vous déjà, suite à la prolongation du confinement de deux semaines minimum, la saison des Clubs amateurs est terminée. La question des montées ou descentes sera connue ultérieurement.

L’obtention de la 2 ème étoile de la labellisation de l’Ecole De Rugby est en suspend. Quant à nous, on fera le point dès la crise sanitaire terminée.

On peut déjà prévoir (Je l’espère vivement) un grand rassemblement de tout l’US ARBOIS le samedi 4 juillet pour la journée des copains à l’Ethole, superbe occasion de tous se retrouver pour une journée festive dont on a le secret…!!! Pour rappel l’Assemblée Générale du Club est fixée la veille le vendredi 3 juillet.

D’ici là, portez vous bien, soyez prudents. A bientôt

Amicalement et sportivement. Michel Brune.