Les licences de la saison 2022-2023 sont disponibles !

Elles sont enfin là ! Les licences de l’U.S.Arbois pour la saison 2022-2023 sont disponibles. Vous retrouverez, ici, les licences pour l’Ecole de rugby, des seniors, des loisirs, ainsi que celles des dirigeants et bénévoles.

La procédure est simple, il vous suffit de remplir le document, disponible ci-dessous, vous correspondant, de nous fournir :

  • 1 photo d’identité ;
  • 1 justificatif d’identité en cours de validité avec photo (carte d’identité ou passeport) ;
  • Votre règlement (si vous réglez en plusieurs fois, joindre tous les chèques en notant au dos les dates d’encaissement).

Une fois votre dossier complété, merci de transmettre le dossier complet au responsable de la catégorie. Vous recevrez, ensuite, un mail d’Oval-e 2 pour accéder au certificat médical et vérifier vos informations. Vous pouvez retrouver la procédure d’inscription en détail ici : Procédure Inscription. Et voici les différents documents selon les catégories :

Il vous suffit donc de remplir le(s) document(s) correspondant et les rendre au club pendant les horaires d’entrainements au stade de l’Ethole à Arbois. Les entrainements de l’école de rugby se déroulent le mercredi à partir de 17h et le samedi matin à partir de 10h30. Pour les seniors, les entrainements ont lieu le mercredi et le vendredi à partir de 19h30. Et pour finir, la catégorie loisir se retrouve également le vendredi à 19h30.

La Rubrique du Poète : l’U.S.Arbois se déplace à Champagnole

Champa…gne

Nous commencerons ici par un extrait d’une vieille légende scandinave tout droit sortie de l’edda poétique : la complainte de Raraghnar. Mais comme je suis pas vache, je vous ai mis la traduction :
Det var en gang

En stolt kriger

Raraghnar fredlos

Han levde for a plyndre

Ballene mine

Pa pannen din

Det lager en kalkun

Godt gjort hvis du oversetter

Det er vakkert tull

Jævla tisse

Det imponerte

Moren din i skli

Jeg klor min kuk

Harene faller

Jeg la litt pa fritesen

Gutten min, det er bomben

Han arresterte en kjopmann

Som rullet galoscher

Raraghnar forteller ham Raraghnar

Ikke ror pa pungen min !

Kjopmannen svarte

Jeg er blakk

Jeg har sett for mange horer

Raraghnar, som var rodharet

Svarte han etter tur

Gi meg varene

Jeg rykker i geitosten

Ikke gjor dumme ting

Jeg tror ikke det

Stammet kjøpmannen

Legg kuk din

Pa skulderen min

Han bryr seg ikke

Om meg den dritten

Den er nesten ferdig

Raraghnar den voldsomme

Il était une fois

Un fier guerrier :

Raraghnar le hors-la-loi

Il vivait pour piller

La plaine était sienne

Grâce à sa hache

Sa barbe bien pleine

Et ses belles moustaches

Son crâne luisait

Splendidement lisse

Ça impressionnait

Même la police

Un jour le coq chantait

Le héros cherchait

Juste à se fritter

Ou un truc à voler

Il arrêta un marchand

Qui galopait là-devans

Raraghnar lui dit

! La bourse ou la vie !

Le marchand répondit

Je n’ai plus un sou

On m’a tout pris

Raraghnar, qui était roux

Répondit avec ombrage

Envoie ta marchandise

J’en ferais bon usage

Et ne fais pas de bêtises

Je ne pense pas, non

Bredouilla le marchand

Car dans ma cargaison

C’est des peignes à douze dents

Ulcéré, le bandit s’énerva

Et lui cassa la bouche

Le gonfler, il ne faut pas

Raraghnar le farouche

Bon, assez ri.
Bien le bonjour à tous amis arboisiens et autres amis qui pourraient être arboisiens s’ils le voulaient bien.
Nous nous retrouvons pour un résumé de ce que beaucoup encore appellent un derby, même si l’on n’insiste pas trop sur cette expression du côté des coachs et autres dirigeants rouge et noir. Un match est un match, et si c’est contre un proche voisin, eh bien mieux vaut se réjouir de ne pas avoir à aller bien loin plutôt que de se mettre une pression monstre (et tout ça pour qu’au final, on se tape tranquillou la discute autour d’une bière à la troisième mi-temps, et ce quel que soit le résultat, a priori) Arbois-Champagnole, donc… Ou plutôt Champagnole-Arbois, vu que cette année, l’aller se déroule aux Aciéries. Des matchs qui ont toujours eu un goût intense de terroir jurassien. Une saveur particulière qui se retrouve pendant 80 minutes pendant lesquelles, personne ne veut rien lâcher.
En sortant les archives récentes, on constate un avantage Champagnole dans le bilan des confrontations : la dernière s’est d’ailleurs achevée par une défaite arboisienne à l’Ethole juste avant le confinement. Il est bien loin le temps du bouclier, les compteurs sont remis à zéro et c’est parti mon kiki.
Deux équipes défaites en première journée, une seule pour lancer sa saison (à moins d’un match nul) vae victis, comme dirait l’autre, audaces fortuna juvat, haré krishna et tout le toutime. On s’y met sans tarder parce que j’ai encore du boulot, bordel de merde.

Le match de la B

Notre ami amateur de peigne à douze dents revenait aux Aciéries avec l’espoir de s’y imposer sous d’autres couleurs. Pas rancuniers, ses anciens coéquipiers lui tapèrent le coup d’envoi directement dessus. En-avant, mêlée, hors-jeu, pénalité, essai. Pas de bol, et un bien mauvais enchaînement pour débuter un match. La réserve a décidément du mal à commencer les matchs, pour le moment. C’est un défaut qu’il faudra gommer, sans oublier de bien finir également.
En ce jour, il n’y a pas de mystère, et autant le dire tout de suite, les sangliers n’étaient pas dans le coup. Une pénalité vite ajoutée a laissé planer l’espoir, mais ce fut bref. Les locaux prirent le match à leur compte et ne laissèrent que quelques miettes. Dommage d’avoir encaissé tant de points, tout de même. Score final 31-3.
On pourra regretter les nombreux bobos qui se sont ajoutés à la défaite, ça ne simplifiera pas les choses. Cependant, il faudra bien se reprendre un jour. Je ne doute pas que ce jour viendra bientôt, mais vivement qu’il arrive, car mieux la réserve tournera, meilleure la première sera.

Le match de la première

Les blessures impactèrent aussitôt la A, car cela nous faisait un remplaçant en moins et ce avant même que le match débute. Ajoutons à cela un échauffement pas forcément brûlant, et on obtient une ambiance pré-match pas forcément sereine du point de vue d’un observateur extérieur. D’autant que ledit observateur sait par ailleurs que Champagnole n’a pas pour habitude de ne pas être au rendez-vous de ce genre de matchs. Mais comme de toute façon, on ne peut pas attendre que tout le monde soit dans un état jugé idéal pour faire un bon match, il fallut bien donner le coup d’envoi de ce premier Champagnole-Arbois depuis deux ans. Et ce fut une forme de soulagement pour le côté arboisien, car l’entame fut propre, et tout à l’avantage des rouge et noir. Il ne fallut que peu de temps pour ouvrir la marque : 0-3 après la pénalité marquée par Hugo. Il ne tarda pas à en ajouter une deuxième, et on en fut déjà à 0-6.
Champa ne se laissa pas impressionner, par cette entame canon et sut se reprendre avec brio. Après une percée nette, le 10 d’en face alla aplatir un essai, non transformé, 5-6. On l’a déjà vécu la semaine dernière, ce score, et inutile de rappeler que ça ce s’est pas bien terminé pour nous… Mais le moment n’était pas à la superstition. D’une part, parce que ce dimanche là, le soleil brillait sur les Aciéries, mais d’autre part (et surtout) parce que les arboisiens montraient un tout autre visage. Oublié l’échauffement en demi-teinte, et ce n’est pas fait pour nous déplaire.
Puisque tout ne peut pas être parfait, il y eut un nouvel essai champagnolais suite à une combinaison en touche rondement menée. Bon, d’habitude c’est plutôt notre marque de fabrique, mais admettons. Nous ne sommes pas jaloux. 12-6 après la transformation. On ne s’affole pas, du côté sanglier, et on laisse passer la pause, en se promettant de ne rien lâcher jusqu’au bout. Le match n’était pas du tout fini, et on sentait que l’on était encore dans le coup. Hugo n’est pas en parfaite réussite au pied, mais son homologue non plus, il faut en profiter, et arrêter de faire des fautes, pour ne pas se retrouver  encore en infériorité numérique dont Champagnole sut très bien tirer profit lors de leur deuxième essai.
Le temps passa, et toujours rien… et puis, au moment où l’on aurait pu commencer à s’inquiéter, la lumière vint. Elle illumina les sangliers qui à la suite d’un superbe enchaînement de passes, envoya l’gro’steve à dame. Essai en coin, et de fait non transformé, mais le score passe à 12-11, et d’un coup, ce n’est plus la même ambiance.
Champagnole subit un peu plus la pression, sans pour autant craquer de partout, mais Champagnole craque juste assez pour se faire pénaliser à plus de 40m. On se dit que face au vent, Hugo n’aurait pas à rougir de la louper, et que de toute façon, il reste encore assez de temps pour y retourner… Mais en fait, il la passa proprement, le con, et nous voilà en tête à moins de dix minutes de la fin, 12-14. Désireux d’éviter une cruelle défaite sur le fil, nous tînmes bon jusqu’au coup de sifflet final qui libéra tout le monde…
Eh ben mon colon, elle fait du bien, celle-là. On oublie un peu la claque montchaninoise, et on s’impose aux Aciéries pour la première fois depuis bien longtemps, aux dires des anciens. La fête fut belle pour le retour, même si Zonzon a reçu une plainte pour harcèlement sexuel de la part d’un squelette de pirate en plastique. Comme quoi, c’était pas une journée banale pour un sou.
Bilan forcément agréable malgré la défaite en lever de rideau, mais un nouveau défi s’approche avec la réception de l’US Dole pour le second « derby » du Jura. On a déjà hâte d’y être, mais attention à ne pas trop surfer sur l’euphorie de la victoire, restons humbles et concentrés, poil au nez.
On se retrouve à l’Ethole, sous le soleil j’espère.
On vous fait de gros bisous… oups, on vous a mis du rouge… et noir, bien sûr !

Rappel des scores

31-3 : défaite de la réserve
12-14 : victoire de la première.

Les joueurs de l’U.S.A. déménagent !

Le président de l’U.S.Arbois, Michel Brune, a été sollicité par un fidèle supporter du club pour l’aider lors d’un déménagement. M. Brune a alors fait appel à des joueurs du club pour un déménagement qui s’est plutôt bien clôturé, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Déménagement chez un supporter

Assemblée générale du club 2021

L’Assemblée Générale du club qui s’est tenue ce vendredi 9 juillet dans les locaux de notre partenaire Henri Maire, s’est déroulée dans de parfaites conditions.

Merci aux participants, ainsi qu’aux éducateurs, entraîneurs, joueurs, dirigeants, bénévoles, sympathisants et élus pour cette année covidée, mais avec de beaux projets en création !

Le club continu à bouger, nous vous donnons rendez-vous dans moins de deux mois pour une belle reprise !

La Rubrique du Poète : U.S.Arbois rencontre le R.C.Montceau Bourgogne

Sangliers à réaction

En un charmant petit mercredi soir, une Dacia blanche immatriculée dans le Doubs se mouvait dans la campagne franc-comtoise. On notait, sur la carrosserie, quelques stigmates, conséquences d’une utilisation intensive en milieu urbain. Une étude à la lumière noire de l’aile arrière-droite révélerait d’anciennes traces de vomissures riches en mayonnaise et en cordons bleus par paquet de douze.
L’intérieur dudit véhicule dévoilait l’allergie pathologique du conducteur vis-à-vis du rangement. En témoignaient les nombreux emballages de sandwichs qui émergeaient d’un sac poubelle à l’agonie. Les deux sièges avant du véhicule étaient occupés, du côté volant, par un pilier poète bien connu des services de sécurité des restaurants à volonté de la région, et du côté boîte à gant, par un grand ahuri à lunettes, doté par ailleurs d’une imposante choucroute rousse bouclée. Le duo était en route pour Arbois, avec l’intention manifeste de participer à l’entraînement de l’équipe de Rugby locale. Les kilomètres et les radars s’écoulaient tranquillement, la cité vigneronne s’approchait. Dans l’habitacle, on pouvait entendre – en sourdine – une version acoustique de You and I des Scorpions. Tout semblait bien se passer, lorsque soudain survint le drame, juste à la sortie d’un virage :
– Dis moi, Thibault, tu connais Aya Nakamura ?
Parcouru d’un frisson, le conducteur ignora la question et se crispa légèrement sur son volant, juste l’espace d’un instant.
– Tu connais pas ? insista le passager.
– Si, reconnut Thibault, pensant naïvement que la réponse mettrait un terme à cette discussion.
– Tu aimes bien ?
– Non.
– Ah.
Le silence reprit ses droits, pendant à peu près dix secondes, soit dix fois la durée d’un faux espoir.
– Je peux en mettre une chanson ? demanda alors Léni en dégainant son portable.
– Non.
– T’es sûr ?
– Oui.
– Juste une petite…
– Non.
– Tu en a déjà écouté ?
– Non.
– Du coup, comment tu sais que tu n’aimes pas ?
– Un jour, je me suis demandé si la bière au sirop de courge c’était bon, répondit Thibault après un moment de réflexion, depuis, j’ai appris que la curiosité ne menait pas toujours à des expériences agréables.
– Bon, du coup, j’en mets une chanson…
– NON !
– Pourquoi ?
– Parce que si tu ne ranges pas ton téléphone tout de suite, je le balance par la fenêtre !
– T’oseras pas.
– Chiche ?
Sur ces mots, il fit éloquemment descendre la vitre de son côté. La manivelle lui resta d’ailleurs dans la main. Il la remit en place d’un coup de poing agacé.
– Je suis sûr que tu n’oseras pas, répéta Léni, tu es trop respectueux.
– Ça, c’est toi qui le dit…
Le silence revint. You and I avait fait place à Fat Bottomed Girls de Queen. Mais au volume minimum, personne ne s’en rendit compte. Pessans fut dépassé, puis Samson. L’incident semblait oublié, puis une voix se mit à fredonner depuis le siège passager.
– Mmmmh… Gnégnégné, oooooh Djadja !
Quelques instants plus tard, au beau milieu d’un champ, Thibault remettait sa pelle dans son coffre, après avoir achevé de tasser la terre qui rebouchait le trou qu’il avait hâtivement creusé auparavant. Visiblement soulagé, il s’en retourna vers son siège, bien décidé à ne pas arriver en retard à l’entraînement.
– Tu sais, ton problème, c’est que tu manques de tolérance, lui lança un Léni enterré jusqu’au cou.
Sans répondre, le poète claqua la portière et démarra en trombe. Pour se détendre, il mit un peu Death métal grind core Norvégien avec le volume à fond. Enfin un peu de calme.
Et bien le bonjour, amis arboisiens, amies arboisiennes ! Revenons à la réalité après ce moment de (demi) fiction. Comme vous vous en serez douté, cette histoire n’est pas tout à fait vraie (je n’avais pas de pelle, j’ai dû creuser avec mes doigts). Ce qui est tout à fait vrai, en revanche, c’est que notre saison n’a pas débuté de la meilleure des manières, et ce n’est rien de le dire. Nous sommes revenus d’Autun avec une belle déconvenue dans les bagages et un petit rouge dans nos cartons. Bon, il n’y a pas encore de quoi sonner l’alerte (rouge) mais la mollesse montrée en terre autunoise est évidemment préoccupante. Une réaction saignante de nos sangliers était attendue ce week-end alors que nous accueillions l’autre équipe promue, vainqueurs de Montchanin la semaine précédente : Montceau-les-mines.
Un match qui s’annonçait d’ors et déjà compliqué, avec une victoire impérative pour pouvoir se maintenir dans la lutte. D’un autre côté, la réserve se devait de poursuivre sur sa lancée, et confirmer sa belle victoire de la semaine dernière. Il s’en est passé des choses, sous la pluie et dans le vent, et puisqu’on ne pouvait pas accueillir beaucoup de monde à l’Éthole, je m’en vais les conter pour tous les absents.

Le match de la réserve

Sans doute rassurée par sa prestation à l’extérieur, l’équipe réserve retrouvait la pelouse de l’Éthole avec une certaine sérénité, mais sans excès d’assurance. L’adversaire se respecte en toute circonstance : se croire à l’abri de la défaite peut être le premier pas vers la déconfiture.
L’équipe proposée en ce jour avait fière allure, sur le papier : de la jeunesse, de la vi… de l’expérience, de la nouveauté, aussi ! Ce qui me fait constater que je n’ai toujours pas souhaité la bienvenue aux nouveaux arrivants ! J’en ressens une grande honte. Bienvenue alors à Vincent, Thomas, Timothée 1 et à Timothée 2 qui vient nous donner un coup de main en double licence avec Censeau. Bienvenue à Enzo aussi dans le doute, car même si je l’ai déjà vu l’année dernière, je n’ai pas souvenance de l’avoir vu sur une feuille de match. Bienvenue dans la famille de l’US Arboisienne, les gars !
Les présentations étant faites, penchons nous sur le match :
Les arboisiens démarrèrent en trombe, avec beaucoup de rythme et de bonne volonté, mais la défense des visiteurs reste vigilante… au prix de quelques irrégularités. Après quelques tentatives infructueuses pour aller à l’essai, Barquette réclama son fameux tee répudié par la loi Evin et commença à enquiller les points : un, deux, puis trois pénalités entre la 16ème et la 22ème, une bataille âpre et puis ce fut l’heure d’épépiner les citrons avec les dents. 9-0
Cela commençait bien, mais on ne pouvait pas vraiment dire que le trou était fait et le match gagné. Les visiteurs offraient une belle opposition avec une défense parfois indisciplinée, mais ne laissant rien passer. La reprise n’offrit rien de différent durant le premier quart d’heure : légère domination arboisienne, mais hermétisme défensif de Montceau qui parvint même à ouvrir son compteur d’une pénalité : 9-3.
Imperturbable, Barquette répondit de sa vénérable botte. 12-3
Et puis les rouge et noir trouvèrent la faille : parvenus à proximité de l’en-but des visiteurs, Timothée 1 joua au près et aplatit derrière la ligne de craie… ou peut être dessus, voire même devant, pour ce que j’en sais, puisque depuis le terrain d’échauffement, on n’y voyait goutte, si j’ose dire, eut égards aux conditions météo. On a juste vu un tas d’hommes boueux, et entendu une clameur victorieuse. Ils ont fait le trou, s’est-on dit. 19-3 après la transformation d’un Barquette décidément très précieux : déjà 14 points aujourd’hui.
À ce moment-là, il restait une grosse vingtaine de minutes de jeu. Largement assez pour une réaction des visiteurs, il fallait bien le reconnaître. Ainsi, le relâchement était interdit. Zonzon fit tourner le banc pour que l’équipe garde le rythme, et tienne bon jusqu’au coup de sifflet final. Bien lui en prit, car Montceau eut finalement le dernier mot, d’un essai transformé marqué à cinq minutes de la clôture des débats. 19-10
Monsieur l’arbitre renvoya tout le monde aux vestiaires et les spectateurs laissèrent éclater leur contentement. Beau match encore de la part des réservistes : l’équipe tourne bien et de nombreux joueurs prometteurs tirent leur épingle du jeu. On a hâte de voir s’ils sont capables de confirmer à l’extérieur la semaine prochaine ! Bravo aux deux équipes pour ce match divertissant.

Le match de la première

La victoire d’une réserve est toujours un excellent apéritif pour une équipe première, mais comme nous avons pu le voir la semaine dernière, ce n’est pas toujours un gage de victoire. Bon, par contre, hors de question de refaire le coup à la maison. Nous avons la chance d’avoir l’opportunité de lancer notre saison à l’Éthole, il serait navrant de ne pas la saisir. Les sangliers sont donc entrés sur le terrain remontés comme des coucous et concentrés comme de la purée de tomates. Quelques minutes plus tard, trois pour être précis, Montceau menait 0-7. Outch ! Concentrés vous disiez ?
Pas tant que ça : sur une pénalité abordable tentée par le buteur des visiteurs, le ballon rebondit sur un poteau, et retombe dans les bras d’un joueur qui était monté, lequel s’en alla marquer sous les poteaux sans opposition. Le tout sous nos regards médusés. Grossière erreur des sangliers qui jurèrent, un peu tard, qu’on ne les y reprendrait plus. Ça fait du bien de jurer, parfois, et nous repartîmes de l’avant avec un peu plus de sérieux. La défense se comportait mieux que la semaine dernière, on avançait… Bon, on perdait quelques ballons aussi, puisque nous ne sommes pas parfaits, et surtout puisque nous faisions face à une belle équipe très bien organisée en défense, et sachant se montrer opportuniste en attaque.
En témoigne ce long coup de pied rasant qui acheva sa course à quelques centimètres de notre en-but. Quentin mésestima alors la situation : pensant le ballon toujours en mouvement, il posa un pied dans l’en-but et y ramena le cuir. Alors, oui, mais l’arbitre n’était pas de cet avis, et à vrai dire, nous non plus (il faut bien être honnête). Mêlée à 5, donc, au lieu du renvoi aux 22 espéré. Erreur de notre néo-15, mais personne dans l’équipe n’est assez blanc pour lui jeter la moindre pierre. Toujours est-il que suite à la mêlée qui suivit, Montceau parvint à se frayer un chemin jusqu’à l’en-but. En bout de ligne, et ce malgré un retour canon de grognon, le talonneur adverse aplatit derrière la ligne. Fâcheux, mais cela aurait pu être pire si la transformation avait été réussie. 0-12 à la 34ème minute.
Deux erreurs, deux essais, la coupe est pleine. Agacés, les arboisiens revinrent à la charge, bien décidés à s’installer dans le camp adverse. Étant contre le vent, nous peinions à sortir du nôtre sans heurts. Et puis, sous les nuages gris et la pluie qui continuait à crachiner, notre jeu sortit le bout de son nez et nous trouvâmes l’illumination. Harcelant sans relâche la ligne de défense adverse, nous parvînmes à planter la guitoune dans les 22 de Montceau. Votre serviteur fut proche de marquer son deuxième essai en autant de match, mais une défense judicieuse repoussa l’échéance. Peu de temps après la mêlée qui s’ensuivit. Les trois-quarts manœuvrèrent à merveille, et Polo plongea derrière la ligne blanche. Hugo se chargea de la transformation, et à la mi-temps, nous n’étions plus menés que 7-12.
Compte tenu de notre première mi-temps catass, ce n’était pas cher payé. Sereins, nous nous promîmes de conserver ce rythme pendant la seconde période. De leur côté, Montceau se promit sans doute de tenir bon, voire d’enfoncer le clou. Une de ces deux promesses ne fut pas tenue. Les arboisiens revinrent aux affaires avec d’autres intentions, et avec le vent dans le dos, ce qui n’est pas rien. Nous nous frayâmes un chemin vers les 5 mètres adverses, et après une bonne alternance que l’on n’avait plus vu depuis bien longtemps, Léni se faufila jusqu’à la terre promise. Transformation réussie par Hugo 14-12 et enfin, nous reprenons l’initiative. Les supporters rugissent de bonheur.
Mais le match est loin d’être fini, car Montceau est loin d’être largué, que ce soit physiquement ou comptablement. De plus, les arboisiens ne se facilitèrent pas la tâche sur les coups de pieds de renvoi. Nos sorties de camps étaient laborieuses, et Montceau en profitait pour maintenir une certaine pression sur nos lignes. Mais nous tînmes bon, et à chaque fois que nous parvenions à revenir dans leur camp, avec l’appui du vent, nous concrétisions l’action par une pénalité. Une fois, deux fois, trois fois… Adjugé ! Neuf points dans la besace. 23-12, dont 13 au crédit de Hugo qui s’affiche de plus en plus comme le buteur fiable qui nous manquait tant l’année dernière.
Montceau jeta ses dernières forces dans la bataille, mais la messe était dite, et le score n’évolua plus jusqu’au coup de sifflet final. Nous pûmes alors laisser éclater notre joie. Qu’elle fut belle, cette victoire ! Quel beau visage affiché malgré le temps pourri et les essais un peu bêtement encaissés. Il y eut du sérieux, de la maîtrise et une sérénité inébranlable. C’est un vrai bonheur de commencer véritablement la saison là-dessus. Et devant nos supporters, s’il vous plaît ! Bravo aux deux équipes pour ce beau match, viril, mais loyal. Il fut beau à regarder, et la collation n’en fut que plus agréable, malgré les mesures anti-COVID qui nous imposèrent de délaisser notre club-house et le buffet habituel, remplacé par une distribution de rations sous le chapiteau.
C’est moins fun que nos vieilles pierres, mais bon, c’est comme ça. Quoi qu’il en soit, bonne fin de saison à Montceau les mines, et à charge de revanche lors de la phase retour. Merci à tous pour ce dimanche au temps pourri, mais néanmoins chaleureux. On se déplacera la semaine prochaine sur les terres de St-Apollinaire, pour faire un match qui n’eut jamais lieu l’année précédente. Notre retour à l’Éthole se fera le 18 Octobre, avec la réception de Verdun. Portez-vous bien en attendant, on n’est pas encore sorti du COVID.

Épilogue :

Dans les ténèbres glaciales de la nuit, une silhouette masculine armée d’une pelle se dirige à pas fatigués vers un coin de verdure qui ne semble pas différent d’un autre. L’homme s’arrêta, planta la pelle dans le sol avec lassitude puis déclara :
– Ok, tu as fait peur aux vaches et tu nous as cassé les oreilles… pour ne pas dire autre chose, pendant toute la journée… Tu as gagné ! Je te propose un truc : tu arrêtes de chanter, et je te déterre. On est d’accord ?
– Ok, djadja !

Les scores : Deux victoire, ce dimanche :

19-10 pour la réserve
23-12 pour la première ! Gruiiiiik !

La Rubrique du Poète : U.S.Arbois rencontre l’A.S.Autun

Honneur à la réserve

Florian Maire est un homme comme les autres, avec ses amis, ses amours et ses emmerdes. Mais comme tout être humain commun, il a aussi des rêves. Les rêves sont une force motrice non négligeable sur la personne humaine. Ils peuvent faire voyager très loin, vers des horizons parfois radicalement différents de la verte prairie de notre zone de confort. À l’heure où un sauteur à ski se reconvertit au cyclisme pour (presque) gagner le tour de France, personne n’en doutera. Désireux donc d’explorer d’autres sports que le poussage de cailloux, Florian Maire délaissa le football pour aller taquiner la balle ovale.
Il n’y a là rien d’absurde, se disait-il. Après tout, ma vivacité, ma vitesse, ma technique au pied, ainsi que ma modestie ne sauraient les laisser de marbre. Ignorant donc les bougonnements maternels, Florian Maire s’en alla essayer le Rugby. Tout allait bien se passer. Quelques semaines plus tard, le chirurgien n’en croyait pas ses yeux.
– Alors pour être honnête, les contusions n’ont rien d’extraordinaire ; les bleus, les bosses, tout ça, c’est très commun… Le pied qui a doublé de volume, passe encore… Mais les côtes flottantes qui ressortent par les oreilles, je dois avouer qu’en trente ans de carrière, je n’avais jamais vu ça ! Vous m’entendez, monsieur Maire ? Clignez des yeux, si vous m’entendez ! Oui ? Parfait. Bon, ceci dit, il n’y a là rien de dangereux pour votre vie, tant que vous n’éternuez pas trop fort… Et si ça peut vous redonner le sourire, dîtes vous qu’avec votre genou retourné, vous pourrez vous gratter le nez avec les orteils, le temps que vos fractures aux doigts guérissent… Allez, on se revoit au bloc, monsieur Maire, le docteur Le Goff, votre anesthésiste, va bientôt passer vous voir. Et le praticien s’en fut d’un pas pressé, loin de ce tas de plâtre et de bandelettes qui l’effrayait quelque peu. Il laissa seul un Florian Maire vaguement contrarié par la tournure des événements. Sa mâchoire étant restée sur le terrain, il ne put s’exprimer sa pensée que dans le silence de son esprit.
– Putain, mais qu’est-ce que je fous là, moi ?
Mais non, je rigole, il s’est pas retourné le genou. Bref, trêve de plaisanterie, avant que toutes les mères de France et de Navarre n’aille retirer manu militari leur gamin(e)s de l’école de Rugby, tout ceci n’est que fiction, si ce n’est l’ultime tirade de notre ami Florian ainsi que son pied hypertrophié. C’est vilain de rire des malheurs d’autrui, je sais, mais nous sommes des sangliers, et les truies, ça nous connaît.
Rebref, continuez à faire du Rugby, même si vous venez de la danse classique, et si d’aventure cela ne vous plaît pas, continuez à faire du sport, votre corps vous remerciera. Et ne mangez pas trop gras, ni trop salé, ni trop sucré. Sauf si c’est un mont d’or chaud avec de la charcut’ et un bon verre de blanc, là aussi, votre corps vous remerciera (si si). Bien, ceci dit, revenons un instant à la vie réelle de la réalité véritable : il y avait un petit quelque chose qui recommençait ce dimanche… Qui a dit la saison du mont d’or ? Te caches pas, Camille, on sait que c’est toi ! Et tu es en retard de dix jours ! Non, non, du coup, pas le Mont d’or… Un je ne sais quoi avec un ballon ovale et des bourguignons… Oui ! Vous avez deviné ! C’est une nouvelle saison rugbystique qui a commencé !
Nouvelles têtes, nouveaux shorts, nouvelles chaussettes, très fiers, on les porte, et c’est parti pour la fête. L’exercice tronqué de la saison dernière avait vu des arboisiens euphoriques accrocher le podium, mais la vérité d’une saison n’est pas nécessairement la vérité de la suivante. Ainsi c’est avec l’objectif du maintien que les sangliers ont effectué leur préparation estivale. Le seul match de préparation que nous avons pu effectuer n’ayant pas pu gommer toutes les imprécisions de notre groupe, somme toute, en reconstruction, nous nous sommes déplacés chez le promu Autunois sans trop savoir ce que nous allions y trouver. Premier bémol, il n’y eut pas besoin de faire trop d’efforts pour pratiquer la distanciation sociale dans le bus : criant manque d’effectif pour préparer deux matchs. C’est ennuyeux, pour être poli. Tant pis, il va falloir faire avec. Promu ou pas, ça va piquer.

Le match de la réserve

Paradoxalement, le groupe des réservistes est peut être celui qui a le plus de vécu rugbystique. En effet, il y eut le toucher face à Morez, et un entraînement dirigé face à Censeau pour s’aguerrir, là où la première n’eut « que » la réserve de Pontarlier pour se préparer à la reprise. De là à dire que nos réservistes partaient favoris, sans doute pas, tant nous avancions dans le flou. Bon, tout de même, nous avions un troisième ligne de 130 kilos… Non pardon, une troisième ligne qui pesait en tout 130 kilos à eux trois. Juju Crinquand, Arthur Barboux et Léon Vuillet, excusez du peu, mais c’est quand même une troisième ligne de choc. Il n’y avait que Léon pour y apporter un peu de gras, c’est dire ! Tout fous le camp, pauvres gens ! Enfin bon… En regardant le reste de l’effectif, on se dit quand même qu’il y a des bonnes individualités, et qu’il y a de quoi faire un bon match.
Le début de la rencontre à de quoi nous donner raison. Quelques grains de sable viennent enrayer la machine de temps en temps, mais elle a l’air de bien tourner… Antoine file à l’essai après un bon mouvement collectif, et Barquette se charge de convertir, avec succès. 0-7
Les locaux se défendent plutôt bien et tirent parti des erreurs arboisiennes. Ils ne tardent pas à réduire le score. 3-7. Vexé, Barquette réplique 3-10
Vexés, les Autunois répliquent avec un essai transformé. 10-10
Barquette ne réplique pas, cette fois, mais on peut supposer qu’il était quand même vexé. Léon, tout juste revenu d’un carton jaune, crocheta dans la défense, et alla marquer en solitaire 10-17 après transformation.
Les points arboisiens fusent, mais Autun ne se laisse pas distancer et égalise à nouveau 17-17
La mi-temps approche, et les arboisiens ont un peu de mal à trouver les intervalles gagnants. Il manque un peu de précision dans la dernière passe, mais à part ça, le match semble tout à fait dans leurs cordes. La preuve, Pierre Revelon parvient à marquer en force juste avant la pause. 17-22
Le trou n’est pas fait, mais les arboisiens semblent dominer la rencontre. Il ne faut surtout pas se relâcher, car les Autunois ne sont pas bien loin. À la reprise, les sangliers repartent du bon sabot, et Tim, alias Slip-Man, s’en va planter un essai en bout de ligne. La conversion est assurée : 17-29 et là on commence à se dire que ça sent bon, mais les Autunois n’entendent pas cette odeur de cette oreille, ils ripostent vaillamment et recollent 24-29 après un essai transformé. Cette réaction fut cependant leur chant de cygne, car les arboisiens ne laissèrent plus rien passer. Gabin marqua à l’aide des en-avants dans l’en-but dont il a le secret : essai de pénalité. 17-36
Le confrère fouteux de Florian (lequel était depuis longtemps déjà sorti en boitillant sur un pied en forme de montgolfière), Bastien, alias la toile de maître sur pattes, y alla également de son essai. Polo en fit de même à peine rentré sur le terrain, et Enzo apporta une conclusion aux débats : 24-43, puis 24-50, puis 24-55 en l’absence de transformation. L’officiel siffla ensuite la fin de la foire, et il fut temps de compter les bouses. Très beau match de nos réservistes : ils furent nombreux à se mettre en valeur : Mika et Tom, particulièrement. Camille et sa claquette aussi, mais avait-on vraiment envie de voir ça ? La question se pose…
Au final, le bonus est pris, et bien pris, et tout l’effectif aura pu se rassurer. C’est très bien, et il y a de quoi donner des idées à l’équipe première.

Le match de la première

L’effectif de l’équipe fanion était loin d’être dégueulasse, lui aussi, mais un peu dégarni au niveau du banc, hélas. Nous allions devoir faire les 80 minutes sans un seul remplaçant frais, et sans Florian, puisque la bosse sur son pied a tellement gonflé, qu’elle vient d’inventer la roue et de déclarer son indépendance. Pas le droit à l’erreur, donc. Pas de fautes et de cartons jaunes, donc… 12 minutes plus tard, Autun menait 9-0, gavé des pénalités arboisiennes.
Oui, je sais, on a vu mieux, comme début de match. D’autant que Léni venait de se faire envoyer au frigo, la faute aux fautes répétées (jeu de mots intéressant, non ?). Les rouge et noir tinrent bon, à XIV contre XV, et le retour de Léni coïncida, (purement par hasard) avec une réaction arboisienne : 9-3 après une pénalité marquée par Hugo.
Deux minutes plus tard, les locaux répliquaient avec un essai en force, mais écopaient peu après à leur tour d’un carton jaune et se retrouvaient alors en difficulté. Neuf minutes plus tard, une pénaltouche à cinq mètres de leur en-but venaient les embarrasser. Nous testâmes alors à l’occasion notre fameuse combinaison surprise : le lob du sauteur pour le couillon en couverture juste derrière le bloc.
Ce fut le jour de chance du couillon en question : héritant de la gonfle avec un boulevard s’étalant devant lui, il s’élança avec une lenteur caractéristique, résista au défenseur qui se replaçait en catastrophe et tendit les bras pour aplatir de justesse. Oui, ce couillon, c’était mézigue, vous avez deviné. Mais c’était facile, la lenteur était un gros indice. Cerise sur le gâteau, je viens de vérifier, et cette fois, c’est bien mon nom qui apparaît sur le site de la ffr. Non mais.
16-10 après la transformation de Hugo, et il n’y eut rien de neuf avant l’heure de la pause. Si ce n’était un regain de forme de nos sangliers. Les mouches avaient l’air de changer d’âne, comme qui dirait.
Un deuxième carton jaune pour les locaux nous confortèrent dans cet avis, mais nous ne sûmes pas en profiter. Une maladresse sur une pénaltouche avec essai en sus qui nous tendait les bras, et nous fûmes renvoyé dans notre camp. Hugo reçut à son tour un carton jaune et le score passa à 19-10.
Tout alla de mal en pis. Essai de pénalité à la 53ème 26-10, et 10 minutes plus tard, Nino recevait un carton rouge pour contestation. Sincèrement, ce fut à la surprise générale. Les locaux sécurisèrent le score : 29-10
Puis, ils gérèrent le reste de la rencontre, contenant nos ultimes assauts et nos dernières forces dans la bataille. Le score ne bougea plus. Il y eut une dernière pénaltouche dans le camp arboisien, une dernière offensive autunoise qui s’acheva sur un en-avant. L’arbitre siffla une dernière fois et la poussière put retomber sur le terrain. Bon, au moins, on ne les a pas laissé prendre le bonus, ce qui est une maigre consolation.
Pour le reste, la discipline a failli, et les rouge et bleu en ont parfaitement profité. Bravo à eux, ils ont pris le match par le bon bout. Tout le contraire de nous, en somme. Certains seraient prompt à faire des reproches à l’arbitre, mais le fait est que les 10 commandements du chef s’appliquent ici : l’arbitre à toujours raison. Et du reste, la majorité des pénalités encaissées l’ont été sur des fautes indiscutables. Quoiqu’on en dise nous sommes les premiers coupables de cet échec. Il va falloir se reprendre la semaine prochaine, à la maison, face à Montceau les mines, mais ce ne sera pas de la tarte, loin de là. N’oublions pas qu’ils ont battu Montchanin. Comme quoi, les promus montrent les dents.
Bon, ceci dit, il n’est pas question de tomber dans la sinistrose : voyons cette déconvenue comme une leçon, nous sommes loin d’être prêts, et il nous faut retourner bosser et garder notre envie intacte. Oui, retrouver de l’effectif aussi, mais surtout, rendre honneur à la réserve qui a glané une très belle victoire à l’extérieur.
Restons optimistes, ce qui est fait est fait : « C’est comme ça » comme le chantait l’amie Catherine. Ce n’est que le début de la saison, nous devons, et nous allons faire mieux.

Les scores :

24-55 pour la réserve : belle victoire.
29-10 pour la première, triste défaite
Les contrepèteries, des faciles, aujourd’hui
Un fute de pion
La pente brûle